Dans le Finistère, la ville de Douarnenez fait face à la baie du même nom. La commune est à l’origine de l’une des plus grandes spécialités gastronomiques bretonnes, le fameux kouign-amann, un gâteau fait à base de pâte à pain, de sucre et de beurre. Douarnenez n’a pas toujours été comme elle se présente aujourd’hui. En 1946, au lendemain de la guerre mondiale, les trois communes de Pouldavid, Ploaré, Tréboul fusionnent avec Douarnenez pour former ce qu’on appelle « le grand Douarnenez ».
Le patrimoine urbain de Douarnenez reflète bien l’époque où la vie est rythmée par les activités de pêche dont le produit phare est la sardine. Dès l’époque gallo-romaine, le poisson est très prisé. Mais c’est au XVIIIème siècle que la pêche à la sardine se développe et devient une industrie à part entière. Plusieurs conserveries de sardines prennent place dans la ville au milieu des habitations d’usiniers, de pêcheurs et d’ouvriers des sardineries. Mais la concurrence se fait rude pour les conserveries qui ferment leurs portes peu à peu, seulement trois d’entre elles continuent leurs activités.
Le vieux port de pêche, Rosmeur, se situe au bord de maisons colorées. Aujourd’hui, la pêche s’y fait plus rare mais de nombreux bateaux viennent s’y amarrer. Le port Rhu est un port de plaisance qui se trouve dans le quartier animé de Tréboul. On y visite le Port-musée qui, aménagé dans une ancienne conserverie de sardines, possède une grande collection de bateaux traditionnels. On contemple aussi une multitude d’objets maritimes (filets, moteurs, voiles,…). Le musée organise des expositions temporaires sur des thèmes liés à la navigation et à la mer.
Tous les deux ans, Douarnenez accueille le festival Temps fêtes, qui prévoit au programme la venue de centaines de bateaux, des concerts, des spectacles et des animations variées.
Douarnenez détient un important patrimoine religieux avec cinq églises dont celle de Saint-Jacques dans le quartier de Pouldavid, ainsi que cinq chapelles. A 50 mètres de la côte, en face du port Rhu, l’île Tristan est accessible quand la marée est basse. Cette île verdoyante préservée par le Conservatoire du littoral, offre une vue imprenable sur la baie de Douarnenez. En compagnie d’un guide, une balade s’improvise dans un jardin exotique de 7 hectares. On y aperçoit des vestiges architecturaux comme le fort de Napoléon III. En libre accès, le site naturel et archéologique des Plomarc’h nous renvoie à l’époque romaine et médiévale.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de l’office de tourisme du pays de Douarnenez, ou sur le site de la mairie.
© Un article de Audrey Tran - Pays de Bretagne
Crédits photos : Mairie de Douarnenez
Publié le : 02 juillet 2012
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